mercredi 1 octobre 2008

IV

Ciels d’été

Libre à toi, mon amour, de dévoiler tes charmes
Et d’étendre à loisir ton corps ensorcelé ;
Ivre de ces combats, dont tu détiens les armes,
Livrés avec l’ardeur des amants condamnés
Au châtiment brûlant de tes nuits exaltées.

Ah ! Le goût parfumé de tes lèvres exquises
M’évoque la douceur des terres ensoleillées
Où se joue l’avenir de nos âmes conquises,
Unies comme les mers sous les ciels bleus d’été
Révélés dans le feu de tes tendres baisers.

K

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